Promouvoir l’excellence scientifique, c’est de mère en fille. Bibiana Cujec a choisi d’investir son héritage dans la création du prix d’excellence en physique expérimentale Bibiana Cujec Ph.D. en la mémoire de sa mère qui lui avait également légué son propre nom.
Titulaire d’un doctorat en médecine de l’Université Laval et médecin cardiologue, Bibiana Cujec a constitué un nouveau fonds à la Faculté des sciences et de génie qui permettra l’octroi pérenne de deux nouveaux prix de 5 000 $ chacun par année aux deux étudiantes et étudiants des programmes de physique et de génie physique qui se sont le plus distingués dans leurs cours de physique expérimentale.
Née en Slovénie où elle a obtenu son doctorat en physique nucléaire, Bibiana Cujec, Ph.D. a immigré au Canada pour ses études postdoctorales. Le fait d’être l’une des rares femmes à travailler en physique nucléaire en Amérique du Nord dans les années 1960 et d’être originaire de la Yougoslavie à l’époque de la guerre froide ont créé plusieurs embûches dans sa recherche d’emploi. Néanmoins, elle réussit à décrocher un poste de professeure en physique à l'Université Laval, poste qu’elle occupa pendant 30 ans. Elle y a notamment réalisé des travaux de recherche avec l’accélérateur de particules Van de Graaff (le fameux silo situé entre le pavillon Alexandre-Vachon et le Centre d’optique, photonique et laser converti aujourd’hui en supercalculateur).
Sa détermination ainsi que le geste de reconnaissance de sa fille inspireront assurément la relève en physique expérimentale à se dépasser, notamment la première lauréate et le premier lauréat du prix inauguré cette année.
Bachelière en génie physique, Alexandra Alain-Beaudoin débute cet automne sa maîtrise en physique médicale sous la supervision du professeur Luc Beaulieu. Le projet de recherche sera réalisé en collaboration avec Elekta, une entreprise suédoise d’équipements de radiothérapie et de radiochirurgie, avec laquelle elle a réalisé des stages à l’étranger ainsi qu’à leur bureau de Montréal. Dans le cadre de sa maîtrise, elle explorera différentes avenues pour améliorer le système d’imagerie CBCT du Gamma Knife, un appareil de radiochirurgie stéréotaxique. Alexandra s’attardera plus spécifiquement à la qualité des images CBCT qui sont essentielles pour le positionnement précis d’une patiente ou d'un patient lors d’un traitement. Elle aspire à améliorer le bien-être de la population par la recherche en entreprise et le développement de solutions concrètes. Sa maîtrise sera un bon point de départ pour atteindre cet objectif!
Pour Hugo Rochon, c’est sa curiosité qui l’a mené vers le baccalauréat en physique pour explorer, entre autres, la relativité. Durant son programme, il s’est impliqué au sein de l’Association des étudiants et étudiantes en physique de l'Université Laval en tant que responsable de la sensibilisation environnementale. Il entame cet automne une maîtrise en sciences atmosphériques et océaniques offerte par l’Université McGill dans le but de poursuivre une carrière mariant les sciences sociales et les sciences de la nature. Son parcours en physique lui sera utile pour la suite, puisqu’il lui a permis de développer sa capacité à se questionner et à régler des problèmes en plus de lui fournir un bagage solide en mathématiques, en sciences et en programmation.
La Faculté tient à remercier sincèrement madame Cujec, pour sa générosité et son soutien envers la relève scientifique et à féliciter les récipiendaires du prix en physique expérimentale Bibiana Cujec, Ph.D.!
6 septembre 2024