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Virus à ARN: des chercheurs découvrent 5500 nouvelles espèces

Qui dit virus à ARN dit COVID-19, SRAS, rougeole, hépatite C, poliomyélite et fièvre d'Ebola. Mais ce n'est là que la partie visible de l'iceberg, nous apprend un article qui paraît aujourd'hui dans Science et qui lève le voile sur l'omniprésence des virus à ARN dans l'environnement marin.

«Il existe 103 familles de virus à ARN, mais nous connaissons surtout les 47 familles qui comptent des espèces provoquant des maladies chez les humains, les animaux et les plantes. Les autres virus à ARN sont méconnus, même s'ils forment la grande majorité des espèces de virus à ARN», souligne Alexander Culley, professeur au Département de biochimie, de microbiologie et de bio-informatique de l'Université Laval et chercheur au Centre d'études nordiques, à l'Institut de biologie intégrative et des systèmes et à Takuvik.

Le professeur Culley fait partie d'un groupe d'une trentaine de chercheurs, dirigé par Matthew Sullivan de l'Ohio State University, qui a mené une vaste étude sur les virus à ARN présents dans l'environnement marin. «Nous avons utilisé 35 000 échantillons d'eau prélevés entre 2009 et 2013 lors de l'expédition scientifique Tara Oceans. Grâce à l'échantillonnage rigoureux et systématique des cinq océans réalisé lors de cette expédition, nous avons été en mesure d'ajouter de nouvelles espèces au catalogue des virus à ARN, de revoir leur taxonomie, d'étudier leur origine évolutive et de documenter leur biogéographie d'un pôle à l'autre», explique le professeur Culley.

Pour poursuivre votre lecture, consultez l’article d’ULaval nouvelles.