Employé en situation de performances artistiques, cet automate volant peut réagir aux gestes, aux mouvements du corps et à la voix d'un comédien ou d'un danseur, ainsi qu'à la lumière. Gonflée à l'hélium, cette structure impressionnante de 8 m3, recouverte de polyuréthane, pèse moins de 12 kg et contient un ordinateur de bord, des contrôleurs moteurs, une vingtaine de capteurs, une carte réseau sans fil, six batteries, huit moteurs avec leurs tuyères en polycarbonate, deux caméras et une douzaine de mètres de fil.
Désirant évoquer par ce cube, le mythe d'une architecture affranchie des lois de la gravité, ce projet de recherche interuniversitaire et multidisciplinaire met de l'avant de nombreux défis technologiques et de conception sollicitant la contribution de plusieurs experts. Il compte, entre autres, sur l'expertise du doctorant et ingénieur mécanique David St-Onge et du professeur Philippe Giguère, du Département d'informatique et de génie logiciel.
Ce projet mobilise la participation de quatre laboratoires : le Laboratoire de design NXI Gestatio de l'École de design de l'UQAM (Nicolas Reeves et David St-Onge), le Laboratoire DAMAS (section robotique mobile) du Département d'informatique et de génie logiciel de l'Université Laval (Philippe Giguère), ainsi que de l'Aerospace Mechatronics Laboratory (Inna Sharf) et du Center for Intelligent Machines (Gregory Dudek) de l'Université McGill.
Jusqu'au 15 novembre, M. St-Onge et ses collaborateurs mènent des expérimentations publiques de vol autonome du robot afin de tester des modules récemment développés dans un environnement instable comme l'atrium du pavillon Vachon, où la lumière et la température du lieu changent régulièrement et les courants d'air sont présents.
Si vous n'avez pu assister à une des démonstrations de vol, ce robot sera en action aux Portes ouvertes ce samedi. Vous pourrez profiter de l'occasion pour discuter du projet avec M. St-Onge qui sera présent à l'événement.
12 novembre 2015
