Depuis deux semaines, une animation inhabituelle règne à l’atrium du pavillon Alexandre-Vachon. La cause de cette affluence est la présentation, jusqu’au 17 octobre, de quelque 850 affiches sur autant de stages professionnels réalisés cet été par des étudiantes et étudiants de la Faculté des sciences et de génie (FSG). Au total, environ 1100 étudiantes et étudiants inscrits dans l’un ou l’autre des 23 programmes de baccalauréat offerts par la FSG ont vécu une expérience de stagiaire. L’une d’elles était Laurianne Bazinet. Inscrite au baccalauréat en biologie, celle-ci a séjourné trois mois en Martinique à documenter les pontes de tortues marines et les succès de la sortie du nid des nouveaux-nés.
«Mon terrain s’est déroulé de mai à août sur la plage du Diamant, explique-t-elle. Nous avons fait quatre suivis nocturnes par semaine et nous avons observé des tortues luth et des tortues imbriquées, des femelles qui sortaient de l’eau la nuit à la recherche d’un endroit dans le sable où creuser un nid assez profond pour ensuite y pondre leurs œufs. Les mâles, eux, restaient dans l’eau. Si elles font ça la nuit, c’est pour être moins vulnérables aux prédateurs. C’est d’autant plus important que les tortues, lorsqu’elles sont prêtes à pondre, tombent dans une sorte d’état second. Elles n’ont plus vraiment conscience de ce qui se passe autour d’elles.»
Pour pouvoir dénombrer les œufs qui tombaient un à un dans un nid, Laurianne Bazinet avait le visage à quelques centimètres du cloaque de l’animal. Pendant ce temps, une autre chercheuse prenait des photos des deux profils et du dessus de la tête de la tortue. Parce qu’elles sont protégées, les deux espèces de tortues marines étaient toujours observées d’une distance de 10 mètres, sauf durant la ponte. Des lampes à lumière rouge éclairaient les lieux pour diminuer les risques de perturbation des tortues.
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11 octobre 2024