Justine Giroux, doctorante à la Faculté des sciences et de génie, s'intéresse à la perception humaine de l'éclairage virtuel, utilisé dans plusieurs domaines artistiques. C'est son intérêt pour la science et son côté créatif qui l'ont motivée à entreprendre un projet de recherche dans le laboratoire du professeur Jean-François Lalonde, directeur scientifique adjoint à l'Institut intelligence et données.
Le groupe de recherche travaille depuis plusieurs années sur des méthodes pour extrapoler les conditions lumineuses d'une image et les recréer sur un objet virtuel. «Le cerveau peut être truqué facilement sur certains aspects comme l'éclairage, mais il est bon pour percevoir ce qui lui paraît irréaliste», lance la doctorante.
L'objectif de son projet est de créer une métrique pour découvrir les conditions lumineuses d'un objet virtuel les plus réalistes selon l'œil humain. «Les métriques actuelles ne sont pas adaptées. Elles comparent pixel par pixel la lumière et son intensité, mais ce qu'elles considèrent comme adéquat ne correspond pas à la perception humaine», explique Justine Giroux.
Pour développer une nouvelle métrique qui répond à ces lacunes, la doctorante avait besoin de savoir quelle était la perception humaine. Elle a donc créé une expérience pour déterminer les conditions lumineuses considérées comme les plus réalistes par les personnes participantes. Installées devant un écran d'ordinateur, dans une pièce complètement noire, elles devaient sélectionner leur éclairage préféré parmi plusieurs représentations d'un objet virtuel.
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23 avril 2024