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Quand génie mécanique et ski de bosses font bon ménage

Lorsqu’il ne dévale pas les pentes un peu partout dans le monde, Elliot Vaillancourt étudie au baccalauréat en génie mécanique. Lumière sur le parcours de cet étudiant-athlète qui a récemment monté sur la deuxième marche du podium en simple à la Coupe du monde de ski acrobatique à l'Alpe d'Huez en France et à la Coupe du monde FIS de ski acrobatique à Val Saint-Côme.

Poursuivre l’adrénaline
Originaire de Drummondville, Elliot a mis ses pieds sur des skis pour la première fois à l’âge de trois ans et a poursuivi ce sport avant de se joindre un peu plus tard au Club de Ski Sutton. Amateur de sensations fortes, il sortait déjà des sentiers battus – littéralement – en s’éloignant des pistes. Le ski a rapidement pris une place centrale dans sa vie qui l’a amené, entre autres, à adhérer au Club de ski acrobatique Mont Sainte-Anne et à s’inscrire au cheminement Sport plus études du Collège Laflèche en Sciences de la nature. Membre de Freestyle Canada depuis 2017, il a notamment remporté la première place en duels au Championnat canadien de ski de bosses à Val Saint-Côme 2023.  

Selon Elliot, faire des études universitaires était une réalisation non négociable pour prévoir son après-carrière sportive. Il se dirigea donc vers le génie mécanique, un programme qui lui permettrait d’appliquer son intérêt pour les mathématiques et la physique en plus de travailler dans un domaine axé sur des applications plus concrètes. Après un début difficile à l’automne 2020, en pleine pandémie et avec trois cours à distance, il a décidé de suivre deux cours par session, une formule qu’il garde encore à ce jour pour convenir à son mode de vie. 

Concilier études et sport
Malgré le fait qu’il soit un amateur d’adrénaline, Elliot attribue le succès de la gestion de son horaire chargé, soit une vingtaine d’heures d’entraînements par semaine, au maintien d’une routine. La proactivité et être autodidacte sont aussi des facteurs de réussite, même si cela implique pour lui d’être omniprésent dans les forums de cours pour poser des questions sur la matière! Plusieurs accommodements ont facilité son parcours, tels que la reprise d’examens surveillés par son entraîneur ou la réalisation d’évaluations à distance. « J’ai eu un support assez exemplaire de tous mes professeurs », précise-t-il.

Louis-David Chalifoux (baccalauréat en génie mécanique) et Julien Viel (baccalauréat coopératif en génie des mines et de la minéralurgie), ses coéquipiers de Freestyle Canada qui étudient aussi à la FSG, le motivent dans ses études. « Ça nous garde occupés, ça nous ramène les deux pieds sur terre et bonne ou mauvaise journée sur la piste, ça nous garde focus », souligne-t-il en mentionnant que les études lui permettent de décrocher.

Sa performance à la Coupe du monde lui a insufflé l’élan de motivation nécessaire pour affronter le Championnat du monde 2025 qui représentera pour lui une pratique pour les Jeux olympiques 2026 qu’il souhaite atteindre. 

La FSG lui souhaite du succès dans ses études et sa carrière sportive!

Elliot Vaillancourt

Elliot Vaillancourt (à l'extrême gauche) à la Coupe du monde de ski acrobatique à l'Alpe d'Huez en France.

Elliot Vaillancourt
Elliot Vaillancourt