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Le microbiote des sols sensible aux coupes forestières

Pour les microorganismes qui vivent dans le sol des forêts boréales, toutes les perturbations ne se valent pas. En effet, le microbiote des sols de ces forêts ne rebondit pas de la même façon après une coupe forestière ou après une épidémie d'insectes, révèle une étude publiée dans la revue Forest Ecology and Management par une équipe de l'Université Laval.

Ces chercheurs, rattachés au Département de biologie et au Département des sciences du bois et de la forêt, en ont fait la démonstration en prélevant des échantillons de sol dans trois types de peuplements forestiers de la réserve faunique des Laurentides. Les deux premiers peuplements étaient des sapinières à bouleau blanc qui avaient subi une importante perturbation il y a 50 ans. Dans un cas, cette perturbation était une coupe totale, et dans l'autre cas, il s'agissait d'une épidémie sévère de tordeuse des bourgeons de l'épinette.

L'étude parue dans Forest Ecology and Management est signée par Philip Bell-Doyon, Virginie Bellavance et Juan Carlos Villarreal, du Département de biologie, et par Louis Bélanger et Marc Mazerolle, du Département des sciences du bois et de la forêt. Ces chercheurs sont membres de l'Institut de biologie intégrative et des systèmes et du Centre d'étude de la forêt de l'Université Laval.

Pour lire la suite, consultez l'article d'ULaval nouvelles.