À 25 ans, Louis-Philippe Noël cumule les réalisations. L'étudiant en génie des eaux a obtenu le premier prix universitaire du Mérite, décerné par la Fondation de l'Ordre des ingénieurs du Québec, pour l'excellence de son dossier scolaire et son engagement au sein de sa communauté. Triathlète, il s'est qualifié aux championnats du monde de demi-Ironman aux États-Unis, en Finlande et s'envolera en Nouvelle-Zélande à la fin de l'année. Ancien capitaine de l'Équipe de traitement des eaux de l'Université Laval, il a triomphé avec les siens aux compétitions interuniversitaires en Californie.
Avec cette feuille de route, il a été désigné porteur de masse à la collation des grades de la Faculté des sciences et de génie, le 18 juin en matinée, au Centre des congrès de Québec. «J'étais vraiment content d'avoir été choisi, a-t-il confié en entrevue quelques jours plus tôt. Ça récompense mes efforts, mais il y a tellement de monde derrière moi qui m'a permis de faire ça: mes parents, ma blonde, mes amis, mes professeurs. Ça souligne tous ceux qui m'ont aidé à avoir ce beau parcours.»
En préparant son discours, Louis-Philippe Noël a aussi voulu parler au nom de ses pairs: «Aujourd'hui, notre tour est venu de mettre à profit notre curiosité et nos apprentissages pour façonner le monde de demain. Or, si la science a le potentiel d'améliorer notre monde, elle a également le potentiel de le détruire. C'est donc à nous qu'incombe cette grande responsabilité de s'assurer que progrès ne rime pas avec regrets. Comme nous le rappelle l'écrivain français Rabelais: "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme".»
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18 juin 2024