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Une molécule contre la malaria dans le petit thé du Labrador

Avant que les changements climatiques n'affectent davantage la flore nordique du Québec, il est important d'étudier à fond les espèces qui la composent afin d'en documenter la biodiversité, mais aussi la chimiodiversité. En effet, certaines de ces plantes, qui risquent d'être perdues à jamais en raison des perturbations climatiques, produisent des composés qui pourraient nous être très utiles, notamment en santé. C'est le cas du petit thé du Labrador dont l'un des composés possède des propriétés contre la malaria, vient de démontrer, dans la revue ACS Omega, une équipe dirigée par le professeur Normand Voyer, du Département de chimie de l'Université Laval.

Les chercheurs se sont associés au Whapmagoostui Cree Nation Council et au Kuujjuaraapik Inuit Community Council pour étudier cette plante dont la limite sud de l'aire de répartition correspond à la latitude de ces deux communautés. Les feuilles et les racines du petit thé du Labrador (Rhododendron subarcticum) sont utilisées en médecine traditionnelle pour préparer des tisanes servant à soigner le rhume, la grippe, la congestion nasale, les maux de tête et les maux d'estomac. «Il est probable que la composition chimique de la plante varie selon les conditions environnementales. Nos partenaires veulent en savoir plus sur cette espèce, entre autres quel est le meilleur moment de collecte pour en maximiser les bénéfices médicinaux», souligne le professeur Voyer.

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