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Un pas de plus dans la lutte contre la COVID-19

Denis Boudreau et son équipe travaillent sur une technologie pouvant détecter rapidement les anticorps du coronavirus dans un échantillon sanguin.

La recherche donnera lieu à un nouveau test de dépistage de l’exposition au virus responsable de la COVID-19. En quelques minutes, l’instrument pourrait indiquer si l’échantillon contient les anticorps du virus, une procédure complexe qui prend habituellement des heures.

«Les tests diagnostiques utilisés actuellement ou en cours de développement permettent de détecter le virus lui-même. Notre équipe propose plutôt de détecter l’immunité au virus. Autrement dit, on vise à détecter dans le sang ou le sérum d’une personne les anticorps produits suite à une exposition au virus», explique Denis Boudreau, professeur au Département de chimie.

Pour les besoins de ce projet, son équipe combine une approche de détection optique qui existe déjà, l’analyse par résonance de plasmons de surface, à des capteurs moléculaires greffés à un film métallique. De la grosseur d’une boîte de mouchoirs, le prototype utilise un faisceau lumineux pour détecter les anticorps capturés sur le film. Aucune formation spécialisée ne sera nécessaire pour l’utiliser.

En plus de permettre le suivi de l’immunisation parmi la population, le dispositif pourrait contribuer à la mise au point d’un vaccin contre le coronavirus. «On développe cet outil de concert avec des chercheurs qui travaillent sur des vaccins, notamment au Centre de recherche en infectiologie de l’Université Laval. En mesurant la force d’association des anticorps sur les vaccins, l’appareil permettra à nos collaborateurs de progresser plus rapidement», ajoute Denis Boudreau.

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