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Science nordique et humaine au Musée

Le Musée de la civilisation accueillait le congrès de l'Acfas, le mardi 10 mai, pour une soirée de conférences sur l'environnement nordique. Et comment ça se passe, au nord? «Les ours polaires sont devenus bipolaires», a lancé le président d'honneur du congrès, Boucar Diouf, à mi-chemin entre l'humour et la sonnette d'alarme.

Les invités se sont succédé en trois temps sur scène. Marcel Babin, professeur au Département de biologie, directeur scientifique et président-directeur général d’Amundsen Science, lauréat de la Chaire d'excellence en recherche du Canada sur la télédétection de la nouvelle frontière arctique du Canada et leader de l’Unité mixte internationale Takuvik (Université Laval et CNRS), a ouvert le bal pour parler de la banquise dans tous ses états et faire un tour de la glace. 

Vrai qu'en Arctique, la banquise diminue en épaisseur et en étendue, comme le rapportait ULaval nouvelles en novembre. Ce qui n'est pas sans conséquence sur la vie des ours polaires et des phoques, à qui elle sert de support. 

En laissant aussi passer plus de lumière, elle contribue à la prolifération de microalgues. Comment tout ça va évoluer et affecter l'écosystème? Pour le savoir, il faut continuer de faire le plein de connaissances, d'où l'importance du NGCC Amundsen, seul brise-glace de recherche canadien, plaide Marcel Babin. 

Sur le terrain, ou plutôt la banquise, les chercheurs n'hésitent pas à se mouiller, à plonger, à utiliser le canot à glace, aussi bien qu'un outil sous-marin «hyperfragile» rempli de technologies, qui rend nerveux tout l'équipage.

Pour plus de détails, consultez l’article d’ULaval nouvelles.