Aller au contenu principal

Nos diplômées et diplômés: que sont-ils devenus?

Découvrez le parcours inspirant d’Édouard Demers, diplômé du baccalauréat en génie mécanique de l’Université Laval, qui poursuit une maîtrise en astronautique et ingénierie spatiale à Cranfield University, au Royaume-Uni.

Médaillé d’or de la Société canadienne de génie mécanique (SCGM) en 2020, il se spécialise en ingénierie de système, un domaine recherché pour toute mission spatiale. Que ce soit l’évaluation de futures missions vers la planète Mars ou encore la construction d’un satellite d’observation de la Terre, cette spécialité permet à l’ingénieur d’avoir une bonne vue d’ensemble d’un projet d’une telle envergure. 

Dans son programme d’études à Cranfield University, l'année universitaire est divisée en trois parties. Avant la période des fêtes, il a suivi les cours Space Systems Engineering, Space Propulsion, et Astrodynamics. Il a également participé à un projet d'équipe qui s’est échelonné jusqu'à la fin mars 2021. À titre d’ingénieur système, il devait faire une étude de faisabilité sur une possible station de recyclage en orbite. Au retour des fêtes, il a assisté aux cours Advanced Topics in Astrodynamics and Trajectory Design et Satellite Attitude Determination and Control.

Il consacre maintenant son temps à son projet de maîtrise qui consiste à mettre en oeuvre un banc d’essai pour tester des voiles de freinage (drag sails) conçues au laboratoire de son université. Son équipe LEOniDAS fait partie du programme Fly Your Thesis! de l'Agence spatiale européenne qui collabore avec la compagnie française Novespace afin d’offrir à l’équipe 3 vols paraboliques. Cette campagne leur permettra d’avoir un total de 30 minutes de microgravité, c’est-à-dire 31 paraboles par vol et 20 secondes de microgravité par parabole, pour mettre à l’épreuve ses prototypes.

En plus de ce projet, Édouard Demers participe au projet étudiant CranSEDS dans lequel les membres conçoivent, construisent et testent un prototype de satellite pour vérifier le potentiel des CubeSat, des nano-satellites, pour de futures missions lunaires. Dans cette même communauté, il a organisé une conférence axée sur l'exploration spatiale et les débris spatiaux qui a eu lieu le 11 juin dernier. Des conférenciers de la NASA, de l'ESA et des start-ups ont participé à l’événement. 

Grâce à cette formation et à ces nombreux projets, il souhaite intégrer les programmes spatiaux européens de l’Agence spatiale européenne et peut-être, un jour, devenir astronaute.

La Faculté se réjouit du formidable parcours d’Édouard Demers et lui souhaite bon succès!