La spectroscopie, notamment utilisée pour la détection de gaz dans l'atmosphère ou à la sortie d'une cheminée d'usine, est limitée par la mécanique quantique. «C'est comme un flou fondamental qui impose une contrainte sur la qualité des mesures du spectre, soit le rapport signal sur bruit», explique Jérôme Genest, professeur à la Faculté des sciences et de génie. Dans une étude publiée dans la revue Science, il démontre que ce flou quantique peut être manipulé pour améliorer la précision ou la vitesse des mesures. Cette avancée permettrait, par exemple, de détecter des fuites de gaz plus rapidement.
Pour y arriver, le professeur Genest et le doctorant Mathieu Walsh ont collaboré avec le professeur Scott Diddams de l'Université du Colorado. «On avait une équipe du tonnerre», lance le chercheur, aussi membre du Centre d'optique, photonique et laser (COPL).
L'étude porte sur les peignes de fréquences optiques, des lasers qui émettent des impulsions contenant des milliers de pics de couleurs qui s'apparentent aux dents d'un peigne à cheveux.
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23 janvier 2025