Environ 1,3 million de kilomètres de route parcheminent le territoire canadien. La plus grande partie de ce réseau, qui fait plus de trois fois la distance de la Terre à la Lune, a été construite pendant les Trente Glorieuses, la prospère période de l'après-guerre. Depuis, le temps et les intempéries ont fait leur œuvre comme en témoignent les fissures, lézardes, crevasses, nids-de-poule, ventres-de-bœuf et planches à laver qui émaillent nos routes. Y a-t-il moyen de réparer ces routes et d'en construire de nouvelles plus durables à coûts raisonnables? C'est à cette question que Jean-Pascal Bilodeau et son équipe tenteront de répondre dans le cadre des travaux d'une nouvelle chaire Sentinelle Nord.
Lancée le 29 septembre à l'Université Laval, la Chaire de recherche en partenariat Sentinelle Nord sur les infrastructures nordiques s'attaque à l'énorme défi de concevoir et de construire, à coûts raisonnables, des routes et des pistes d'atterrissage plus durables dans des milieux qui ont la réputation de faire la vie dure aux infrastructures.
«En régions froides, le gel-dégel saisonnier et les redoux hivernaux, dont la fréquence et l'intensité évoluent avec les changements climatiques, comptent parmi les principaux ennemis des infrastructures de transport. À cela s'ajoutent les charges lourdes qui endommagent les routes. Comme ces problèmes sont présents dans le sud du Québec jusqu'au Nunavik, les résultats de nos travaux seront applicables à tout le territoire québécois, de même qu'à toutes les régions nordiques du monde», souligne Jean-Pascal Bilodeau, professeur au Département de génie civil et de génie des eaux.
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3 octobre 2022