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Les découvertes de nos chercheurs qui retiennent l’attention en 2020

Le magazine de vulgarisation scientifique Québec Science a retenu les travaux réalisés par une équipe de chercheurs du Département de biologie parmi les 10 découvertes québécoises de l'année 2020. De plus, le journaliste scientifique Jean-François Cliche a cité les travaux d’autres chercheurs de la Faculté dans sa revue scientifique de l’année.

Jamais trop noir pour le phytoplancton arctique

Les scientifiques ont longtemps cru que le phytoplancton ne pouvait croître en hiver dans l'océan Arctique. Il leur paraissait impossible que la rare lumière solaire de la nuit polaire qui parvient à traverser l'épais couvert de neige et de glace qui recouvre ses eaux soit suffisante pour permettre la photosynthèse. C'était sans compter sur la prodigieuse capacité d'adaptation du phytoplancton arctique.

Un article publié dans Science Advances le 25 septembre par une équipe du Département de biologie de l'Université Laval, du CNRS de France, de l'Unité mixte internationale Takuvik et de Québec-Océan rapporte qu'il y a croissance de certaines espèces de phytoplancton dès le mois de février dans la mer de Baffin. Le premier auteur de l'étude, le postdoctorant Achim Randelhoff, précise qu'en termes absolus, cette croissance est faible, mais qu'elle dépasse la mortalité hivernale, de sorte qu'il y a un gain net de la biomasse.

Cette croissance hivernale pourrait être la clé de la survie du phytoplancton dans ces milieux hostiles et elle pourrait préparer le terrain aux efflorescences de phytoplancton qui surviennent dès la fonte des glaces dans l'Arctique.

Pour plus de détails sur cette étude et pour savoir qui en sont les auteurs, relisez l'article d'ULaval nouvelles consacré à cette découverte.

Nos chercheurs cités dans le top 5 des découvertes scientifiques de la région

Ce même article de Science Advances a été également choisi par le journaliste scientifique du Soleil Jean-François-Cliche pour paraître dans son top 5 des découvertes scientifiques marquantes de l’année dans la région de Québec et de l’Est du Québec.

À cette liste figurent aussi les travaux de l’équipe de Caroline Duchaine sur la transmission de la COVID-19 par aérosols et ceux d’une équipe internationale, dont fait partie le professeur de biologie Stéphane Boudreau, sur la vitesse réelle à laquelle la limite des arbres progresse vers les pôles.

Félicitations aux chercheurs! Vous faites rayonner notre université et notre faculté ici et ailleurs dans le monde!

Pour connaître la seconde découverte de l’Université présentée dans le palmarès 2020 de Québec Science, nous vous invitons à lire l’article d’ULaval nouvelles et le communiqué.