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Le lichen des caribous: une vie sexuelle cachée?

La reproduction sexuée pourrait expliquer la structure génétique des populations québécoises de ce lichen.

La cladonie étoilée est une espèce typique des régions circumpolaires nordiques, reconnaissable aux vastes tapis continus qu'elle forme dans les pessières à lichen. Les biologistes ont longtemps cru que cette espèce se propageait essentiellement de façon végétative, par l'entremise du vent ou d'animaux qui dispersaient des fragments de lichen sur quelques mètres. Une étude publiée dans l'American Journal of Botany par une équipe de l'Université Laval et du Field Museum of Chicago, remet cette croyance en question et porte à penser que la reproduction sexuée occupe une place importante dans l'écologie de cette espèce.

La stagiaire postdoctorante Marta Alonso-Garcia, du Département de biologie et de l'Institut de biologie intégrative et des systèmes de l'Université Laval, a analysé le génome de 122 spécimens de cladonie étoilée échantillonnés le long d'un transect nord-sud allant du Nunavik au parc national des Grands-Jardins, dans Charlevoix. «La pessière à cladonie de ce parc se trouve environ 500km au sud de sa répartition naturelle, souligne la postdoctorante. C'est d'abord pour tenter de déterminer la provenance des cladonies étoilées de cette pessière que nous avons réalisé cette étude génétique.»

L'étude publiée dans l'American Journal of Botany est signée par Marta Alonso-Garcia, Serge Payette et Juan Carlos Villarreal, de l'Université Laval, et par Felix Grewe, du Field Museum of Chicago.

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