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Le défi d’Anticosti : protéger fossiles, faune et flore

Paradis de la chasse et de la pêche, l’île d’Anticosti abrite plusieurs espèces convoitées. Toutefois, elle doit surtout sa renommée à son immense cheptel de cerfs de Virginie. Si cette surabondance de cervidés fait le bonheur des chasseurs, elle cause malheureusement des répercussions négatives sur la biodiversité de l’île.

Depuis 2001, Steeve Côté, professeur au Département de biologie, dirige un programme de recherche qui vise à étudier les relations complexes qui existent sur l’île entre les cerfs, la forêt, les autres espèces animales et l’utilisation des ressources naturelles par les humains. Le principal objectif de ces travaux est de développer des méthodes d’aménagement forestier et faunique adaptées aux densités élevées de cervidés.

«Au fil des années, mon équipe et moi avons obtenu plusieurs résultats de recherche et nous avons une meilleure compréhension du comportement du cerf et de ses répercussions sur son milieu. Mais il reste encore des questions à approfondir. Le nouveau statut, qui sera bientôt accordé à l’île par l’UNESCO, donne un nouvel élan à nos recherches. La biodiversité sera un enjeu majeur des nouvelles aires protégées, dont l’aménagement, en dépit de la présence élevée de cerfs, devra favoriser les processus les plus naturels possibles et valoriser les caractéristiques d’une nature pré-Menier», déclare Steeve Côté.

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