Céline Vaneeckhaute, professeure au Département de génie chimique, s’est jointe à l’équipe d’ESSRE pour la phase pilote du George Barley Water Prize. Ce concours de longue haleine, s’étalant sur presque 5 ans, vise à trouver une solution technologique viable pour s’attaquer de façon durable au problème de phosphore dans les Everglades floridiens. Il prendra fin en 2020 avec un grand prix de 10 M$ US.
La technologie mise au point par la professeure Vaneeckhaute, pour laquelle un brevet est en cours d’homologation, consiste à utiliser des résines de nanomatériaux naturels qui capturent le phosphore et l’azote de l’eau traitée. Ces éléments pourraient par la suite être récupérés et utilisés à diverses fins, entre autres comme bio-engrais ou dans la production de piles au lithium, tandis que les nanomatériaux resteraient dans le système de capture. Sachant que les ressources mondiales en phosphore sont très limitées, la revalorisation de ce polluant qui se retrouve dans nos étendues d’eau est une solution qui ne fait que des gagnants!
Pour la phase pilote, l’organisation a réuni les participants en Ontario, autour d’un marais fortement affecté par le phosphore, pour qu’ils testent leurs technologies dans ces eaux. En éloignant ainsi les participants des chaleurs de la Floride, l’objectif est que la technologie choisie puisse être aussi fonctionnelle en climats froids, et ainsi applicable à plusieurs écosystèmes du monde entier. Avec l’aide d’étudiants sous sa supervision, la professeure Vaneeckhaute est allée y installer ses équipements le mois dernier.
Nous souhaitons que la technologie qu’elle a mise au point lui permette de nettoyer bientôt nos lacs et rivières!
22 mars 2018