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FONCER sur les champignons pathogènes

Le CRSNG soutient un programme de formation destiné à décloisonner la lutte contre les maladies fongiques.

Les champignons pathogènes représentent une menace pour les êtres humains et pour les plantes. Au Canada seulement, environ 2% de la population est atteint d'une maladie fongique sérieuse, notamment des vaginites candidosiques, de l'asthme induit par les champignons ou des aspergilloses. Quant aux dommages en agriculture et en foresterie, ils atteignent plusieurs milliards de dollars annuellement.

«Pour mieux combattre ces maladies, en limiter les dommages et prévenir le développement de souches résistantes aux antibiotiques, il faut décloisonner la recherche sur les champignons pathogènes et intégrer les efforts déployés du côté de la médecine, des plantes et de l'environnement», estime Christian Landry, professeur à la Faculté des sciences et de génie de l'Université Laval, chercheur à l'Institut de biologie intégrative et des systèmes et spécialiste de la génétique évolutive des champignons.

Pour y arriver, le professeur Landry et ses collaborateurs ont conçu un projet qui vise à former une nouvelle génération de spécialistes des champignons capables de faire le pont entre ces disciplines. Le projet a plu au Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), qui vient de leur accorder un financement de 1,65 M$ répartis sur 6 ans pour le réaliser. Cette somme provient du Programme de formation orientée vers la nouveauté, la collaboration et l'expérience en recherche (FONCER) du CRSNG. «Si tout va selon les plans, le programme interdisciplinaire permettra de former 30 étudiants-chercheurs à la maîtrise, 31 étudiants-chercheurs au doctorat et 8 stagiaires postdoctoraux», précise Christian Landry.

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