Aller au contenu principal

École d’été au Nunavik: étudier les plantes, partager avec les humains

Se rendre à Whapmagoostui-Kuujjuarapik, au Nunavik, ne demande que deux heures trente de vol depuis Québec. Si le temps le permet. Une délégation d'une quinzaine d'étudiants de sept universités, accompagnés de chercheurs canadiens et européens, est restée prise à la centrale La Grande et a dû passer la nuit à Radisson en attendant que le brouillard se dissipe. L'arrivée aurait lieu 24 heures plus tard.

«La recherche nordique n'est pas un chemin linéaire. C'est l'aventure, selon la météo. Ça demande de ralentir le rythme et d'apprécier les choses pleinement», indique Marie-France Gévry, tout juste rentrée de son séjour à la mi-juillet. Elle est coordonnatrice des programmes de formation à Sentinelle Nord, la stratégie de l'Université Laval derrière cette école d'été pour étudier la chimie des produits naturels. C’est la cinquième expérience du genre en région subarctique ou arctique depuis 2018.

«Je n'ai jamais fait une école avec autant d'interactions avec les communautés, dit-elle en parlant des Cris et des Inuits, qui cohabitent à l'embouchure de la Grande Rivière de la Baleine, sur la côte de la baie d'Hudson. Ça témoigne d'une relation de confiance qui s'est établie au fil des ans», se réjouit-elle. La délégation a été accueillie par la communauté inuite de Kuujjuarapik, qui compte près de 800 habitants. En guise de bienvenue, ils avaient préparé un pique-nique, une tradition locale pour se voir et échanger.

Le professeur, chimiste et chercheur Normand Voyer leur réservait pour sa part une activité olfactive qui consistait à deviner l'odeur des huiles essentielles en bouteille: de l'épinette à la citronnelle, en passant par le beurre et la barbe à papa! Le tout capté par le photographe documentariste Renaud Philippe, qui était du voyage pour une résidence artistique.

Pour lire la suite, consultez l'article d'ULaval nouvelles.