Le groupe de recherche de Caroline Duchaine obtient un financement de 3 ans de l'Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité du travail (IRSST) pour mesurer la qualité de l'air chez les producteurs d’œufs dont les poulaillers sont aménagés avec des systèmes de logement alternatifs.
Il est déjà connu que dans les poulaillers organisés avec des systèmes de logements classiques, les travailleurs sont exposés quotidiennement à d’importantes quantités de particules en suspension dans l’air comme les bioaérosols nocifs sur la santé respiratoire.
Depuis 2017, les producteurs d’œufs canadiens doivent remplacer les cages classiques par des systèmes de logements alternatifs pour aider au bien-être des poules pondeuses et faciliter l’expression de comportements naturels chez l’animal. Ce changement de pratique a donc un impact certain sur la qualité de l’air et la composition des bioaérosols.
Une étude sur la qualité de l’air dans ce nouvel environnement de production devient donc nécessaire pour établir un portrait de l’exposition aux poussières et aux bioaérosols des producteurs et de leur santé selon le système de logements employé.
À terme, la professeure Duchaine et son équipe pourront d’identifier des stratégies qui permettront d’améliorer la qualité de l’air des poulaillers en volières et en cages enrichies, un milieu de travail en émergence au Québec et en accord avec le nouveau Code de pratiques pour le soin et la manipulation des poulettes et des pondeuses.
Dans l’équipe de Caroline Duchaine, la professionnelle de recherche et docteure Valérie Létourneau assure la coordination du projet de recherche et l’étudiante au doctorat Magali-Wen St-Germain y participe. M. Stéphane Godbout, de l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA), et Mme Martine Boulianne, de l’Université de Montréal collaborent également à l’étude.
7 février 2020
Élevage de poules pondeuses dans une volière. Photo: Éloïse Denis, étudiante à la maîtrise du Dre Martine Boulianne de l'Université de Montréal
Élevage de poules pondeuses dans un système enrichi. Photo: Éloïse Denis, étudiante à la maîtrise du Dre Martine Boulianne de l'Université de Montréal