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Des virus pour soigner les poissons

L'une des maladies les plus fréquentes dans les piscicultures du Québec pourrait être combattue efficacement à l'aide de virus. C'est ce que démontrent des chercheurs de l'Université Laval dans une étude publiée par la revue Virus Research.

«Ce traitement pourrait être un game changer pour les pisciculteurs du Québec», estime le responsable de l'étude, Steve Charette, professeur au Département de biochimie, de microbiologie et de bio-informatique de l'Université Laval.

La maladie en question, la furonculose, est causée par la bactérie Aeromonas salmonicida sous-espèce salmonicida, qui entraîne une infection généralisée chez les truites, les ombles et les saumons. «Cette maladie est rare en nature, mais les fortes densités de poissons qu'on retrouve en pisciculture favorisent sa propagation. Un épisode de furonculose peut décimer jusqu'à 90% des jeunes truites d'un élevage», souligne le professeur Charette.

Présentement, les pisciculteurs ont recours à des vaccins ou à des antibiotiques pour lutter contre la furonculose. «L'administration de ces traitements pose des défis sur le plan logistique, commente le chercheur. De plus, le recours intensif aux antibiotiques accroît les risques d'apparition de souches de bactéries résistantes au traitement.»

Pour poursuivre votre lecture, consultez l'article d'ULaval nouvelles.