Un projet mené par une équipe de l'Université Laval avec la collaboration du Centre de recherche en sciences animales de Deschambault (CRSAD) et Les Apiculteurs et Apicultrices du Québec devrait faciliter la production de lignées d'abeilles plus productives, plus résistantes aux maladies et mieux adaptées aux conditions locales. Le professeur Pierre Giovenazzo, du Département de biologie de l'Université Laval, vient d'obtenir une subvention de 3,2 M$, provenant principalement de Génome Canada et Génome Québec, pour évaluer le recours à des outils génomiques qui pourraient accélérer le développement de ces lignées plus performantes.
«Au cours des 15 dernières années, la mortalité hivernale des colonies d'abeilles a atteint, en moyenne, 26% au Canada, rappelle le professeur Giovenazzo. Pour reconstituer leurs colonies au printemps, les apiculteurs canadiens importent chaque année près de 360 000 abeilles reines, principalement de la Californie et d'Hawaï, mais aussi de la Nouvelle-Zélande, de l'Italie, du Chili, de l'Ukraine et de l'Australie. Cette façon de faire entraîne des risques d'approvisionnement, comme on l'a vu pendant la pandémie, elle accroît le risque de faire entrer des pathogènes au pays et elle fait reposer la performance des colonies sur des reines dont la génétique pourrait être mal adaptée aux conditions locales.»
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30 mai 2024