De l'Internet sécurisé aux voitures autonomes, les puces photoniques et quantiques transportent l'information sous forme de lumière. Pour éviter qu'elle ne rebrousse chemin et ne brouille les cartes, les isolateurs optiques sont essentiels. Leur taille pose toutefois un enjeu d'intégration. L'entreprise montréalaise Aeponyx a lancé à l'équipe du professeur Réal Vallée du Centre d'optique, photonique et laser (COPL) le défi de réaliser cette miniaturisation.
Grâce à une approche innovante d'inscription laser, l'équipe a créé le premier isolateur optique miniature, plus petit qu'une mine de crayon, pouvant être intégrée aux micropuces et démontrant des performances répondant aux besoins les plus exigeants.
«La compagnie nous a contactés parce qu'elle savait que nous étions en mesure de le faire, que nous avions l'expertise et les ressources pour répondre à leurs besoins et à leurs attentes», soutient Réal Vallée.
Leurs résultats, publiés dans la prestigieuse revue Nature Photonics, représentent un tournant dans le domaine. «La taille des isolateurs est perçue comme le maillon manquant pour l'intégration complète des circuits photoniques et quantiques. Une puce photonique tient sur une tête d'épingle, alors que l'isolateur est 100 fois plus gros et connecté par des fibres optiques et des lentilles. Dans des centres de données comme celui de Google, on retrouve des centaines de milliers d'isolateurs», explique Jérôme Lapointe, professionnel de recherche et premier auteur de l'étude.
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15 janvier 2025