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Des gènes de résistance aux antibiotiques dans les nuages

Dans un article publié par la revue Science of the Total Environment, une équipe de l'Université Laval et de l'Université Clermont Auvergne apporte la preuve que les nuages constituent une voie de dissémination importante de gènes de résistance aux antibiotiques. «C'est la première étude qui démontre que les nuages abritent des gènes de résistance aux antibiotiques d'origine bactérienne en concentrations comparables aux autres environnements naturels», signale Florent Rossi, premier auteur de l'étude et postdoctorant dans l'équipe de Caroline Duchaine, au Département de biochimie, de microbiologie et de bio-informatique de l'Université Laval et au Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec.

Pour faire cette démonstration, les chercheurs ont échantillonné des nuages au sommet de puy de Dôme, à 1465 mètres d'altitude. Ce volcan endormi, au sommet duquel se trouve une station de recherche atmosphérique, est situé à une quinzaine de kilomètres de Clermont-Ferrand, dans le Massif central de la France. Les chercheurs y ont effectué 12 séances d'échantillonnage de nuages étalées sur deux années.

L'échantillonnage a été fait à l'aide de deux appareils. Le premier est un impacteur à nuages qui permet de récolter des microgouttelettes d'eau en suspension. L'autre est un genre d'aspirateur à haut débit grâce auquel les chercheurs parviennent à fixer les acides nucléiques présents dans les nuages.

Poursuivez votre lecture en consultant l'article d'ULaval nouvelles.