Dans Le Fil, nous vous suggérons de lire l'article « Le secret est dans l'enrobage » qui présente une étude, dirigée notamment par Steve Charette, professeur au Département de biochimie, de microbiologie et de bio-informatique, sur la bactérie Campylobacter jejuni et son mode particulier de propagation. Étant vulnérable à l'exposition à l'oxygène, elle réussit toutefois à survivre et à se propager de l'air libre jusqu'à la viande ou à l'eau, au point d'être la cause principale de gastroentérite d'origine bactérienne en Amérique du Nord et en Europe.
Selon l'étude, les bactéries de l'espèce C. jejuni profiteraient de son contact avec un protozoaire, se nourrissant de bactéries, provoquant de façon inattendue une forme de protection. Résistantes au processus de dégradation du protozoaire, elles seraient finalement expulsées parmi les déchets qui forment de multiples couches de lipides autour de la bactérie. Grâce à cet enrobage, elles seraient protégées des conditions extérieures, ce qui favoriserait la survie et la propagation de l'espèce.
Pour plus de détails, nous vous invitons à lire cet article.
19 août 2016