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Comment se porte notre «fleuve aux grandes eaux»?

Des chercheurs de l’Université Laval entament une vaste étude pour mesurer l’impact de l’activité humaine et des changements climatiques sur la biodiversité du Saint-Laurent.

Le biologiste et professeur Philippe Archambault sera responsable du projet qui s’échelonnera sur trois ans. Les travaux sur le terrain, qui s’étendront de Montréal à Gaspé, débuteront au cours de l’été.

En résumé, la première étape du projet consistera à élaborer une liste des principaux facteurs de stress liés à l’activité humaine qui affectent le Saint-Laurent et les espèces qui y vivent. Les chercheurs établiront ensuite une liste d’espèces sentinelles, c’est-à-dire des espèces qui permettent de suivre aussi fidèlement que possible l’évolution de la santé d’un écosystème. Grâce à ces informations, l’équipe du professeur Archambault étudiera les interactions complexes qui surviennent entre les différents facteurs de stress et leur impact combiné sur les espèces sentinelles en fonction de quatre scénarios de réchauffement climatique possibles (faible, modéré, élevé ou extrême).

Le projet évaluera également l’impact économique de ces perturbations sur la pêche, le tourisme et plusieurs autres bénéfices que procure le Saint-Laurent aux populations humaines qui l’entourent.

L’étude du professeur Archambault s’intègre dans le projet LAND2SEA, un effort multidisciplinaire international regroupant 18 chercheurs de cinq pays visant à évaluer les conséquences de l’activité humaine et des changements climatiques en différents points du globe. Le projet est financé par le Forum Belmont, un partenariat d'organismes de financement, de conseils scientifiques internationaux et de consortiums régionaux engagés dans l'avancement de la science interdisciplinaire et transdisciplinaire.

Pour tous les détails, nous vous invitons à lire le communiqué officiel.