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Benoit Gosselin et Alexandre Campeau-Lecours obtiennent une subvention CRSNG Missions D’Alliance de 992 000$

Benoit Gosselin, professeur titulaire au Département de génie électrique et de génie informatique, et Alexandre Campeau-Lecours, professeur agrégé au Département de génie mécanique, obtiennent une subvention Missions d’Alliance du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) d’un montant de 992 000$.

Avec leurs collaborateurs de l’Université du Nouveau-Brunswick et de l’Université d’Oslo, ils mettront au point une nouvelle génération de prothèses de main myoélectrique pilotée par les données et l’intelligence artificielle. Ce projet international compte également sur la participation de BIO6, une pousse technologique de Québec, ainsi que du CIUSSS-Capitale Nationale.

Les bras myoélectriques se contrôlent grâce à l’activité neuromusculaire captée chez leurs utilisateurs. Ils permettent aux amputés des membres supérieurs de recouvrer des capacités perdues suite à une amputation. En général, on les préfère aux autres types de prothèses en raison de leur vaste ensemble de fonctionnalités. Cependant, cette technologie comporte encore plusieurs limites. En plus d'être très dispendieuses, ces prothèses sont souvent inconfortables et difficiles à utiliser. S'appuyant sur une expertise multidisciplinaire et une collaboration internationale, l'objectif de ce projet est de concevoir, fabriquer et tester, avec la participation des utilisateurs, un prototype robuste et économique de bras myoélectrique intelligent dans un délai de 2 ans. 

Cette collaboration internationale compte sur une équipe multidisciplinaire comprenant trois universités (Laval, Nouveau-Brunswick et Oslo), deux chaires de recherche ainsi que deux organisations partenaires de l'industrie et du secteur public des technologies biomédicales et de la réadaptation, soit BIO6 Inc., une start-up de Québec, et le CIUSSS Capitale-Nationale. Le prototype et les nouvelles stratégies de contrôle conçues par l’équipe s'inspireront de techniques d’instrumentation médicale avancées et de l'apprentissage automatique afin d’améliorer le confort et l'intuitivité des prothèses myoélectriques en général. Le partenaire BIO6 pourra exploiter ces résultats pour offrir une nouvelle génération de prothèses plus accessibles qui répondra mieux aux besoins des amputés. À long terme, le projet contribuera à faire augmenter le taux d'acceptation de la technologie en procurant plus de satisfaction et une meilleure qualité de vie aux utilisateurs. 

Félicitations à Benoit Gosselin, Alexandre Campeau-Lecours et leurs collaborateurs pour cette subvention!