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9 M$ pour optimiser la décomposition et la valorisation des déchets plastiques

Les professeurs Jesse Greener et André Bégin-Drolet participent à un projet pancanadien utilisant la biocatalyse pour décomposer et valoriser les déchets plastiques dans une optique d'économie circulaire grâce à cet important financement.

Dans ce projet, une équipe, dirigée par le Canada et composée de plusieurs universités, administrations municipales et industries, poursuit l'objectif d’identifier et de mettre au point des bactéries et des enzymes capables de décomposer plus efficacement les plastiques en composants recyclables ou en produits chimiques fins de valeur que les technologies de conversion chimique. L’équipe mènera une enquête sur l'impact de ces nouvelles biotechnologies plastiques sur la société, l'économie et l'environnement. À terme, les chercheurs souhaitent un avenir où les plastiques continueront à contribuer à l'économie de manière positive, mais sans nuire à l'environnement.

De son côté, l'équipe de recherche de l’Université Laval prévoit exploiter un nouvel outil spectroscopique qui permet le criblage microfluidique à haut débit de microbes et d'enzymes pour accélérer le développement de nouveaux catalyseurs naturels pour décomposer les déchets plastiques en matières premières récupérables.

Initiative interdisciplinaire de recherche et d'innovation, ce projet est affilié à Contaminants of Emerging Concern Research Excellence Network (CEC-REN) de la Queen's University. Le CEC-REN se concentre sur la détection et le traitement des contaminants émergents dans l'environnement naturel et artificiel qui posent des risques pour l'environnement et la santé humaine.

Ce projet de recherche fait partie de l’annonce du financement fédéral de 24,4 M$ octroyé par le ministère de l’Innovation, des Sciences, et de l’Industrie, et de 1,5 M$ de Génome Canada et de Ressources naturelles Canada à des projets de recherche en génomique, auxquels s’ajoutent 33,9 M$ en cofinancement provenant d’autres partenaires provinciaux et fédéraux, de partenaires du monde des affaires et de la recherche au Canada. L’investissement annoncé aujourd’hui totalise quelque 59,8 millions de dollars. Ce financement appuie les huit projets retenus au Concours 2020 : Projets de recherche appliquée à grande échelle (PRAGE) : Les solutions génomiques pour les ressources naturelles et l’environnement de Génome Canada.

La recherche menée dans les PRAGE se fait selon une approche interdisciplinaire pour créer des livrables utiles, qui aideront à stimuler la durabilité, la croissance, la productivité, la commercialisation et la compétitivité mondiale.

Pour tous les détails, nous vous invitons à lire le communiqué de Genome Canada.
 

Image: Pat Lau, Arthur Daignault Bouchard, Jesse Greener