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1 M$ pour des technologies minières propres

Le 15 avril dernier, le secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile et député de Louis-Hébert annonçait un investissement fédéral visant à exploiter les ressources naturelles du Canada de façon plus durable et plus responsable tout en stimulant notre économie, en réduisant notre impact sur l'environnement et en créant des emplois.

Au nom du ministre des Ressources naturelles du Canada Seamus O'Regan Jr, le député libéral Joël Lightbound annonçait cet investissement fédéral de 730 096$ pour la réalisation d’un projet de technologie minière propre, intitulé «Technologies atmosphériques plasma pour l'élimination des cyanures émis par les procédés d'extraction aurifère», qui sera réalisé à Québec et à Ottawa.  Ce montant s’ajoute à l’aide financière du gouvernement du Québec d’un montant de 10 000$ attribué à l’Université Laval. Corem et l'Université Laval ont également contribué financièrement au projet, portant l'enveloppe à 1 M$ au total.

On explique également que «ces fonds aideront l'Université Laval à mettre au point, à l'échelle préindustrielle, une technologie propre novatrice qui permettra d'extraire de l'or sans utiliser de cyanure – un produit nocif – et qui devrait réduire les impacts de l'extraction aurifère sur l'environnement. Une fois mise en marché, la technologie pourrait contribuer à créer des emplois dans les raffineries d'or pour les opérateurs, techniciens et ingénieurs qualifiés.» Le professeur en génie des matériaux Marc-André Fortin sera responsable de ce projet de recherche.

Les travaux seront donc réalisés par le laboratoire du professeur Fortin, en collaboration avec COREM. Sous sa supervision, les étudiants Jean-François Sauvageau, Lucille Samard, et la chercheure postdoctorale Natalia Milaniak, développeront une technologie à base de plasma permettant de récupérer les métaux précieux contenus dans les solutions liquides élaborées par l’industrie aurifère. Ultimement, cette technologie permettrait d’éviter l’emploi du cyanure, un produit nocif encore largement utilisé dans ce secteur industriel. De plus, le traitement plasma permet de convertir les métaux en nanoparticules, un matériau à forte valeur ajoutée dans l’industrie de la catalyse. 

Line Lapointe, vice-doyenne à la recherche à la Faculté, s’est exprimée : «Le développement de procédés industriels moins polluants est au cœur des préoccupations de l'Université Laval, en particulier lorsque ceux-ci peuvent atténuer l'empreinte environnementale sur des milieux fragiles. L'Université Laval, un leader dans le domaine des études nordiques, des nanomatériaux de pointe et des technologies vertes, est fière de participer au développement de technologies propres pour le secteur minier aurifère ».

Nous vous invitons à lire le communiqué officiel pour en savoir plus.