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Des besoins croissants en équipement pour l’étude du Grand Nord

L’animateur Paul Arcand de l’émission Puisqu’il faut se lever, au 98,5 à Montréal, s’est entretenu récemment avec l’océanographe Louis Fortier, professeur au Département de biologie, pour faire le point sur les équipements vieillissants utilisés par les scientifiques canadiens qui font de la recherche nordique. Durant l’entrevue, l’océanographe constate que si le brise-glace Amundsen a permis et permet encore aux scientifiques de faire de l’excellente recherche arctique, ce bateau de 39 ans réquisitionné 6 mois par année pour des activités scientifiques ne suffit plus à la demande. Selon Louis Fortier, cette demande est de 250 jours en mer, soit beaucoup plus que ne le permet l’équipement actuel. L’idéal serait que le Canada s’équipe d’un nouveau brise-glace moderne qui doublerait la capacité de recherche du pays dans ces contrées difficiles d’accès.

Durant la deuxième moitié de l’entrevue, le professeur Fortier évoque les changements spectaculaires qui touchent le Nord et auxquels il assiste depuis 30 ans. «Les écosystèmes basculent vers des écosystèmes boréaux, plus subarctiques, ce qui transforme la vie des gens», constate-t-il. Il est persuadé que la recherche nordique est cruciale pour anticiper les changements climatiques qui vont s’effectuer à la grandeur des continents et pour développer des stratégies d’adaptation.

Pour écouter l’entrevue, rendez-vous à cette adresse.