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Un principe du modèle dominant de la biologie évolutive ébranlé

Supervisée par le professeur de biologie Christian Landry, une équipe de chercheurs de l'Université Laval ébranle un principe du modèle dominant de la biologie évolutive selon lequel la présence de plus d'une copie d'un même gène dans le génome d'un organisme assure sa résilience face aux perturbations génétiques. Dans un article qui paraîtra demain dans Science, les chercheurs démontrent que cette redondance génétique peut aussi conduire à une fragilisation du génome, rendant les organismes plus vulnérables aux effets de mutations néfastes.

Bien que ces travaux n'aient pas de retombées médicales immédiates, ils permettent de mieux comprendre les observations contradictoires qui suggéraient que la présence de gènes paralogues pouvait soit atténuer certaines mutations ou être associés à des mutations causant des maladies. «Notre étude permet de préciser les règles servant à prédire comment des variations génétiques peuvent influencer le fonctionnement du corps humain. La compréhension du lien génotype-phénotype constitue l'un des grands défis actuels en génomique humaine», rappelle le chercheur.

L'étude est signée par Guillaume Diss, Isabelle Gagnon-Arsenault, Anne-Marie Dion-Côté, Hélène Vignaud, Diana Ascencio, Caroline Berger et Christian Landry.

Pour plus de détails, nous vous invitons à lire l'article «Résilient ou fragile» du Fil.