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Nunavik: entre bélugas et énergies renouvelables

L’Institut nordique du Québec et Sentinelle Nord financent deux importants projets de recherche dans le Grand Nord.

Quaqtaq est un petit village inuit situé sur la côte ouest de la baie d’Ungava, à l’extrême nord du Québec. Ces jours-ci, Guillaume Cinq-Mars, étudiant à la maîtrise au Département de biologie de l’Université Laval, et Adriano Majesky, postdoctorant à l’Institut national de santé publique du Québec, font des prélèvements sur des bélugas migrateurs abattus dans la baie par les chasseurs inuits. Des échantillons de différents tissus seront analysés afin de connaître leur composition chimique.

«Dans ce village, les habitants consomment beaucoup de mammifères marins, explique Jean-Éric Tremblay, professeur au Département de biologie. Les bélugas font partie de la culture, de l’alimentation et de la sécurité alimentaire des habitants.»

Le professeur Tremblay est le cochercheur principal d’un projet transdisciplinaire et interuniversitaire de trois ans cofinancé par l’Institut nordique du Québec (INQ) et Sentinelle Nord. L’autre cochercheuse principale est la professeure Mélanie Lemire, du Département de médecine sociale et préventive. L’équipe de recherche comprend trois autres professeurs de l’Université Laval, soit Pierre Ayotte, du Département de médecine sociale et préventive, ainsi que Philippe Archambault et Nicolas Derome, du Département de biologie. Un chercheur de l’Université de Montréal, Marc Amyot, et un partenaire du Nunavik Marine Region Wildlife Board, Tommy Palliser, complètent l’équipe.

La géothermie à Whapmagoostui-Kuujjuarapik

Dans le Grand Nord, les communautés autochtones éloignées dépendent du diesel, ou mazout, un carburant fossile, pour la production de chaleur et d’électricité. Quelques initiatives faisant appel à des technologies propres comme le solaire photovoltaïque et l’éolien ont été expérimentées avec des succès mitigés. Mais un nouveau projet de recherche, axé sur l’utilisation des énergies renouvelables, un projet transdisciplinaire et interuniversitaire de trois ans financé par l’INQ et Sentinelle Nord, est maintenant en cours sur ce territoire. Le professeur Louis Gosselin participe d'ailleurs à ce projet de recherche.

«Ce projet vise à résoudre les problématiques de l’approvisionnement en chaleur renouvelable et du stockage énergétique longue durée en régions froides», indique le chercheur principal du projet, le professeur Jasmin Raymond, de l’Institut national de la recherche scientifique – Centre Eau Terre Environnement. «Notre objectif est de fournir un approvisionnement énergétique continu aux communautés du Nunavik», poursuit-il.

Pour tous les détails, nous invitons à lire «Nunavik: entre bélugas et énergies renouvelables» sur ULaval nouvelles.