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Mesurer le souffle de vie

Le professeur Benoit Gosselin a créé, avec son équipe, des timbres intelligents permettant de mesurer fidèlement le rythme respiratoire d’une personne.

Un timbre épidermique intelligent a été mis au point par l’équipe du professeur au Département de génie électrique et de génie informatique Benoit Gosselin après que cette dernière ait reçu une demande du médecin spécialiste de la respiration François Lellouche pour une méthode plus simple et plus efficace que celles utilisées actuellement à l’hôpital.

La beauté de ce nouveau système, composé de 2 timbres placés sur le thorax et sur l’abdomen, est qu’il mesure précisément le rythme respiratoire ainsi que la fréquence des quintes de toux même lorsque le patient est en mouvement. Ce n’est pas le cas des 2 méthodes utilisées présentement en milieu hospitalier, soit l’observation direction et la pléthysmographie par inductance qui consiste en deux bandes munies d’électrodes installées autour du thorax et de l’abdomen du patient.

Le petit dispositif créé par Benoit Gosselin et son équipe comprend un accéléromètre et un gyroscope qui servent à suivre les déplacements du thorax. Les données qui y sont captées sont transmises par un réseau sans fil à un ordinateur qui les convertit en fréquence respiratoire. Le timbre posé sur le thorax contient également un système microélectromécanique qui enregistre les signaux audio. Ce système pourrait non seulement être utilisé à l’hôpital, mais également servir pour le suivi à domicile. « Grâce à l’infonuagique, les données pourraient être consultées à distance par les professionnels de la santé », précise Benoit Gosselin aussi chercheur au CIRRIS et au Centre CERVO.

Pour en savoir davantage sur cette invention, consultez l’article vulgarisé paru mercredi dans Le Fil intitulé «Le timbre de la respiration» ou encore l’article original publié dans le IEEE Sensors Journal.