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Les boisés du campus et de Québec changeront de visage

Le frêne d'Amérique, encore très présent aujourd'hui, pourrait disparaître.

Les boisés du campus et les autres boisés de la colline de Québec pourraient changer de physionomie au cours des prochaines années. En effet, une étude menée dans une érablière du campus, représentative des boisés environnants, montre qu'une proportion importante des arbres qui composent cette forêt sont des frênes d'Amérique. Ces arbres pourraient tous disparaître si les dommages causés par l'agrile du frêne se révélaient aussi dévastateurs que prévu.

Voilà l'un des constats auxquels arrive une équipe de l'Herbier Louis-Marie qui a dressé un portrait exhaustif de la dynamique écologique et biogéographique de cette érablière. Ses travaux font l'objet d'un mémoire publié dans la revue Provancheria par Serge Payette, professeur au Département de biologie et chercheur au Centre d'études nordiques, et par ses collaborateurs Vanessa Pilon, Mathieu Frégeau, Ann Delwaide et Kim Damboise.

Située au sud du pavillon Jean-Charles-Bonenfant, l'érablière étudiée par ce groupe couvre une superficie de 2,27 hectares. Il s'agit d'un vestige d'une vaste forêt que les premiers habitants de la Nouvelle-France appelaient le bois Gomin. Si on en juge par les plus vieux arbres qu'on y trouve, ce boisé se serait établi il y a 150 à 170 ans, après le passage d'un feu. Les analyses des chercheurs montrent qu'il y aurait eu entre six et huit feux sur ce site au cours du dernier millénaire.

Pour la suite de l'article, veuillez consulter ULaval nouvelles.

L'érablière située au sud du pavillon Jean-Charles-Bonenfant est un vestige d'une vaste forêt que les premiers habitants de la Nouvelle-France appelaient le bois Gomin. Elle serait apparue il y a plus de 150 ans, après le passage d'un feu. Photo: Marc Robitaille