Aller au contenu principal

Graphite, cobalt, niobium

Le mardi 24 mai, un colloque s’est tenu au Grand Salon du pavillon Maurice-Pollack sur le thème «Construire ensemble la recherche sur les minéraux critiques et stratégiques (MCS) pour une économie verte». Les trois tables rondes de la journée ont porté sur les enjeux socioéconomiques des MCS, la valorisation des ressources en MCS, et l’innovation technologique et les changements sociétaux pour une utilisation durable des MCS. Les panels étaient composés d’universitaires, de représentants gouvernementaux et de représentants de l’entreprise privée, ainsi que d’une représentante d’Hydro-Québec.

Le cuivre, le graphite, le zinc, le cobalt, le nickel, le niobium, le titane, le lithium: voilà autant de MCS que possède le Québec en grande quantité dans son sous-sol.

Très recherchés, ces minéraux d’avenir sont au nombre de 42 au Québec et de 48 au Canada. Cellulaires, ordinateurs portables, batteries rechargeables, plusieurs objets de notre quotidien contiennent de tels minéraux. Ils servent aussi à la fabrication d’équipements médicaux et d’instruments dentaires. Dans la lutte contre les changements climatiques et les gaz à effet de serre, on les utilise notamment dans la fabrication d’éoliennes, de panneaux solaires et de véhicules électriques.

Selon Georges Beaudoin, professeur au Département de géologie et de génie géologique de l’Université Laval, les MCS sont indispensables à la transition énergétique et technologique du Québec. «Le gouvernement du Québec, dit-il, veut faire l’électrification des transports. Cela prend entre autres le stockage de l’énergie électrique dans des batteries. Un certain nombre de minéraux stratégiques sont nécessaires pour le développement de la filière de la transition énergétique. Pour la batterie électrique, on parle notamment du graphite et du lithium. Pour la fabrication des anodes et des cathodes de ces mêmes batteries, on parle entre autres du nickel et du cobalt.

Pour en savoir plus, consultez l'article d'ULaval nouvelles.