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Dans l’intimité hivernale des lemmings

Des biologistes, des ingénieurs et des physiciens unissent leurs expertises pour capter les premières images vidéos de lemmings sous la neige.

Les lemmings occupent une place centrale dans la chaîne alimentaire terrestre de l’Arctique et les intrigantes variations cycliques de leurs effectifs demeurent un mystère qui fascine les biologistes. Pas facile toutefois d’étudier ces petites bêtes qui passent la plus grande partie de l'année dans des réseaux de tunnels qu’elles creusent sous la neige et qui les placent à l’abri des regards inquisiteurs. Les choses pourraient cependant changer grâce à un système de captation d’images vidéos conçu par une équipe interdisciplinaire de la Faculté des sciences et de génie. Les détails de ce système sont présentés dans un article qui vient de paraître dans Proceedings, une revue publiée par le Multidisciplinary Digital Publishing Institute.

Ce projet est né d’une collaboration entre les professeurs Gilles Gauthier, du Département de biologie, Xavier Maldague, du Département de génie électrique et de génie informatique, Tigran Galstian, du Département de physique, de génie physique et d’optique, et leurs étudiants-chercheurs Mathilde Poirier, Davood Kalhor et Anastasiia Pusenkova. Cette équipe a été réunie grâce à Sentinelle Nord, un programme de recherche créé par l’Université Laval et financé à hauteur de 98 M$ par le gouvernement fédéral. La collaboration des trois équipes incarne bien l’un des objectifs de ce programme qui consiste à favoriser le développement de nouvelles technologies et leur utilisation pour améliorer la compréhension de l'environnement nordique.

Pour tous les détails, nous vous invitons à lire la suite de l’article «Dans l’intimité hivernale des lemmings» sur ULaval nouvelles.

Les lemmings occupent une place centrale dans la chaîne alimentaire terrestre de l’Arctique. Les recherches sur ces petits mammifères sont compliquées par le fait qu'ils passent la plus grande partie de l'année sous le couvert de neige. Photo: Mathilde Poirier